FFAF de retour à Paris!!

justme a écrit:Je prends jamais plus de 5 minutes pour les retouches, certes de temps en temps je touche des trucs comme le contraste mais c'est jamais trop à mon gout, dumoins par sur ce set. Là des trois photos du dessus pour toi les retouches sont elles "trop" ?

justme a écrit:Quand il jouait avec le gateau c'était quelle chanson ?



merci

justme a écrit:Ca sera une revue assez courte vu que c'est pour soundofviolence je vais être assez bref mais bon, je fais de mon mieux .

A part le coup du voulez vous coucher avec moi et le gateau, en moment "clé" du concert il y a quoi d'autre ?

Lorsqu’on énumère Funeral For a Friend a un fan, peu sont les probabilités pour qu’il ne cite pas ce passage à la Boule Noire, deux ans ce cela. Les Gallois nous avaient offert l’un des lives les plus intenses qu’ait connu ce petit endroit à deux pas de la Cigale.
Depuis, des doutes s’installèrent : la sortie d’un Don’t Talls Themself beaucoup plus pop-rock que ses prédécesseurs (à des années lumières des premiers EPs) ainsi qu’une discrète première partie de My Chemical Romance en Avril dernier. Auraient-ils perdu cette énergie, cette fraicheur dans la scène Post-Hardcore britannique ?

C’est sans surprises que c’est devant une salle à moitié remplie que Revolution Mother commence son set. Les américains dirigées par le célèbre Mike Vallely (bien plus reconnu pour sa carrière dans le skate et son passage dans Viva la Bam que derrière un micro) peinent à convaincre. Du rock’n roll de la façon la plus simple imaginable, ça fait des doigts et ça dit des injures. Nul doute que les français ont été quelque peu sous estimés par la bande, on apprécie néanmoins le passage du guitariste dans la fosse ce qui créé un certain contact avec les kids.

Funeral For a Friend investi logiquement la scène sur Into Oblivion sous les cris des premiers rangs aux premiers raisonnements de l’introduction. S’en suit un set hétérogène, entre ancien et nouveau, le groupe arrive à faire varier les plaisirs. Après un rapide sondage, nul doute que la salle est en grande partie remplie pas des fans de la dernière heure, ce qui expliquera qu’une bonne partie d’entre eux découvre ce soir les chansons qui ont fait le succès des britanniques. L’interaction est optimale, du maintenant habituel « voulez vous couchez avec moi » vite transformé en jam avec la bande à la plus atypique chorégraphie improvisée lors de « The End of Nothing » ou encore le refus catégorique suite à la demande de jouer « The Art of American Football » ce soir.
Le chant est bien mieux maîtrisé qu’auparavant, aucune fausse note n’est à signaler même dans les parties les plus délicates des dernières chansons. D’une « She Drove Me to Daytime Television » très énergique à une « History » où le groupe cherche le fan qui refuserait de taper dans ses mains : l’enchaînement est très bon et on en oublie presque le contraste pourtant omniprésent entre les différents enregistrements. « Escape Artist Never Die » annonce la fin de la soirée avec une sortie assez rapide de Matt et la logique fin instrumentale par ses acolytes. Pas de rappel, les lumières sont déjà allumées et la quête du médiator perdu a commencé pour beaucoup.

Le groupe a évolué, pour le grand désespoir de beaucoup, mais nous a offert ce soir un live humble, d’une grande qualité et avec un plaisir de jeu bluffant. Voir un groupe de cette envergure en France est un luxe non négligeable, ces conditions étant tout simplement inimaginables de l’autre côté de la Manche. On regrettera la présence d’une seule chanson extraite de Seven Ways to Scream You Name (« This Year’s Most Open Heartbreak ») et l’ambiance assez calme de la fosse mais on repart avec la conviction que FFaF n’a pas tellement changé, et qu’en concert, ils restent une référence.

Lorsqu’on fait référence à Funeral For a Friend . Les probabilités sont infimes pour un fan de ne pas citer le passage du groupe à la Boule Noire deux ans auparavant.





Du rock’n roll pure et dure , ça fait des doigts et ça dit des injures. Nul doute que les français ont été quelque peu sous estimés par la bande, on apprécie néanmoins le passage du guitariste dans la fosse ce qui créé un certain contact avec les kids.

Funeral For a Friend investi logiquement la scène sous les cris des premiers rangs au retentissement de l'intro d'Into Oblivion .